F-Matura | Lesen | Multiple Choice | B2 | Joueuse professionnelle de jeux vidéo

Lisez le texte sur une jeune fille passionnée de E-sport, puis décidez quelle est la réponse correcte (A, B, C ou D) pour chaque question (1-8). La première réponse (0) est donnée en exemple.

Joueuse professionnelle de jeux vidéo

Elle a 25 ans et vit de sa passion, le jeu vidéo. Célébrité dans le monde du E-sport, Kayane, en partenariat avec Orange, sera ce week-end au Toulouse Game Show. Portrait d’une gameuse, devenue championne à l’âge de neuf ans, dans un monde de garçons.

Immergée dans le monde virtuel depuis sa plus tendre enfance, Kayane s’est mise aux jeux vidéo à quatre ans, voulant imiter ses deux grands frères. À peine entrée à l’école primaire, elle participe à ses premiers tournois. « Quand j’ai commencé, on m’a dit que je n’avais rien à faire là et que
je devais plutôt jouer à la poupée », se souvient Kayane. À neuf ans, celle qu’on appelait alors la gamine et que personne n’attendait au tournant se classe vice-championne de France du jeu Dead or Alive 2. Son inspiration, Kayane ne la tire ni de Lara Croft, ni du célèbre joueur français Yellow Star, mais de Lindsey Stirling, violoniste californienne. « On ne reconnaissait pas son talent, mais elle a toujours persévéré, suivi sa passion, et maintenant elle remplit des salles de concert. Elle est un peu comme moi », explique la joueuse.

« Je suis très offensive »
Aujourd’hui, à 25 ans, et des dizaines de podiums plus tard, on ne qualifie plus Kayane de gamine, mais plutôt de pitbull. « Je suis très offensive, je suis douée pour mettre la pression sur l’adversaire », avoue-t-elle avec une pointe de fierté. En tant que fille, Kayane a dû s’imposer dans cet univers résolument masculin en démontrant de quoi elle était capable. « En compétition, il n’y a pas de distinction entre les hommes et les femmes. C’est une communauté où on apprend le fair-play et le partage », note la gameuse. S’il y a toujours « beaucoup de mecs » dans le monde du jeu vidéo, Kayane cultive son talent pour se faire respecter. Extrêmement technique, le jeu vidéo est aujourd’hui considéré comme un sport. Le E-sport exige concentration et dextérité, donc des heures d’entraînement. Spécialiste des jeux de combat, Kayane joue à Street Fighter, à Soul Calibur. Elle s’exerce deux à trois heures par jour. « On joue seul pour s’entraîner sur des enchaînements qu’on apprend par cœur, et on s’entraîne en ligne contre d’autres joueurs », explique Kayane.

« Difficile d’en vivre »
Pour vivre de sa passion, Kayane porte plusieurs casquettes, toutes dans l’univers du jeu vidéo.
« C’est très difficile d’en vivre, on n’a pas le temps de se reposer ». Si la gameuse est sponsorisée pour participer à des tournois, elle est aussi payée pour se rendre à des conventions, au cours desquelles elle affronte le public et fait des dédicaces. Kayane anime des émissions sur la chaîne spécialisée Game One. Avec des journées remplies, Kayane retombe sur ses pieds à la fin de chaque mois. « Ma passion, c’est le jeu vidéo », dit-elle simplement. Il suffit de l’entendre en parler pour le comprendre. « Jouer à un jeu vidéo, c’est être acteur d’un film. On interprète un personnage et on imagine l’histoire. Aujourd’hui, les graphismes sont impressionnants, les musiques de plus en plus travaillées. L’immersion est totale », raconte-t-elle. Et le futur d’une gameuse, ça ressemble à quoi ?
« Je travaille au jour le jour, ça m’a toujours réussi. Pour l’instant, je veux voyager et affronter les meilleurs joueurs du monde ». Il y a deux ans, Kayane n’imaginait pas que le E-sport pouvait être reconnu par l’État. Aujourd’hui, c’est le cas. L’univers du jeu vidéo évolue très vite. Aussi vite que l’esprit de la gameuse quand elle se plonge dans un jeu.


Quelle und Lizenz

Textquelle: Phillipson, Amélie: Kayane : «Jouer à un jeu vidéo, c’est être acteur d’un film».
http://www.ladepeche.fr/article/2016/11/25/2465427-kayane-jouer-jeu-video-est-etre-acteur-film.html [10.12.2020] (adaptiert)

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